Le travail forcé en terre de liberté
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Re: Le travail forcé en terre de liberté
Ouep
Quand ca s'applique a toi et qu'un juge sanctionne la "peine"... ce n'est plus juste un concept par contre.
Quand ca s'applique a toi et qu'un juge sanctionne la "peine"... ce n'est plus juste un concept par contre.
FCLR- Messages : 9665
Date d'inscription : 16/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Vrai.
Ceux et celles qui choisissent ce métier pour l'exercer dans le public se doivent d'en être conscient.
J'ai l'impression qu'on va peut-être bientôt frapper le mur (15 octobre).
Je pensais qu'ils allaient éventuellement faire une vraie réforme, mais ils préfèrent les arroser de cash pour les faire toffer jusqu'à la prochaine élection, alors...
Pendant que le sage pointe la lune, les idiots regardent son doigt.
Le climat social est très malsain. On cherche constamment des coupables pour les envoyer au bûcher, alors que les vrais problèmes sont beaucoup plus graves, structurels et systémiques.
Ceux et celles qui choisissent ce métier pour l'exercer dans le public se doivent d'en être conscient.
J'ai l'impression qu'on va peut-être bientôt frapper le mur (15 octobre).
Je pensais qu'ils allaient éventuellement faire une vraie réforme, mais ils préfèrent les arroser de cash pour les faire toffer jusqu'à la prochaine élection, alors...
Pendant que le sage pointe la lune, les idiots regardent son doigt.
Le climat social est très malsain. On cherche constamment des coupables pour les envoyer au bûcher, alors que les vrais problèmes sont beaucoup plus graves, structurels et systémiques.
FCLR et Bazoo aiment ce message
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Les mononcles au gouvernement ne comprennent pas que l’argent n’arrange pas tout. Le temps et les conditions viennent très haut dans la liste des gens, plus haut que pour la génération précédente.
Plus d’argent = reporter le problème à plus tard… si le problème de fond n’est pas réglé, ce sera un éternel recommencement…
Plus d’argent = reporter le problème à plus tard… si le problème de fond n’est pas réglé, ce sera un éternel recommencement…
Bigdji- Messages : 1614
Date d'inscription : 04/07/2021
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Exact ... gaspillage de fonds publics
FCLR- Messages : 9665
Date d'inscription : 16/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Je veux voir ma famille, me reposer, avoir du temps pour moi
Quin vla 18k$ - ton taux marginal d imposition et autres deductions... va te rester 7500$ net, on va te couper des allocations familiales et autres credits...va te rester 6k. Rentre toi ça dans le trou à hot dog pis ferme ta boîte.
Quin vla 18k$ - ton taux marginal d imposition et autres deductions... va te rester 7500$ net, on va te couper des allocations familiales et autres credits...va te rester 6k. Rentre toi ça dans le trou à hot dog pis ferme ta boîte.
FCLR- Messages : 9665
Date d'inscription : 16/01/2018
Bigdji aime ce message
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Plus d'argent ça empire quasiment le problème, les plus brillants (et donc une bonne partie des meilleur(es) je suppose) vont juste accumuler plus de fuck you money pour crisser leur camp de plus en plus tôt.
Bazoo- Messages : 3370
Date d'inscription : 29/04/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Maxime a écrit:Vrai.
Ceux et celles qui choisissent ce métier pour l'exercer dans le public se doivent d'en être conscient.
Ça par contre, je suis totalement en désaccord avec ce que tu dis.
Je peux t'assurer que le principe de TSO on en parle très peu, mais lors de tes études c'est très bien caché, tu ne le vis pas. Si j'avais su ce qui m'attendais à 17 ans, jamais je n'aurais continué mes études. De plus, quand on t'embauche au début, les gestionnaires font tout pour pas te faire du TSO afin que tu reste.. Quand tu obtiens ton permis de l'ordre par contre, ça commence. Ce n'est que depuis la pandémie que ça a vraiment sortis le problème du TSO et les admissions aux programmes en Soins Infirmiers ont baissés en conséquence... Pourtant, il y a des départements où y'en a pas de TSO. Le mien par exemple, on en a très peu et on a un personnel très engagé pour le département. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à rester.
Déjà la prime de 15k, y'a pas grand volontaires qui viennent la chercher. Sûrement pas moi; jamais je ne vais travailler temps complet dans le système en ce moment. Je l'ai fait pour la prime de retour aux études et je l'ai amèrement regretté. La pandémie m'a déjà lessivée; je continue à aimer mon travail et vouloir le faire, mais je me donne 5 ans et ''I'm out''.
Sorcière Frugale- Messages : 94
Date d'inscription : 24/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Vous ne l'avez pas facile, ça c'est clair... on a passé bcp de temps dans les hopitaux depuis janvier 2020 et oufff moi je ne la ferais pas votre job.
30k de plus ne me ferait pas faire de TSO.
À la limite, le journal prétendait que certaines infirmieres ont fait 350k cette année... ben jferais 2-3 ans de même (si j'étais plus jeune et en forme) et j'épargnerais 85% de ma paye pour leur dire f... you apres!
Mais, comme dit Max, moi qui n'est pas du tout du milieu et qui ne connait pas d infirmieres... j'ai tjrs cru que c'était de notoriété publique le TSO... étrange.
30k de plus ne me ferait pas faire de TSO.
À la limite, le journal prétendait que certaines infirmieres ont fait 350k cette année... ben jferais 2-3 ans de même (si j'étais plus jeune et en forme) et j'épargnerais 85% de ma paye pour leur dire f... you apres!
Mais, comme dit Max, moi qui n'est pas du tout du milieu et qui ne connait pas d infirmieres... j'ai tjrs cru que c'était de notoriété publique le TSO... étrange.
FCLR- Messages : 9665
Date d'inscription : 16/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Sorcière, vous avez vraiment tout mon respect le personnel de la santé, parce que moi, me faire traiter comme un numéro, à coup de TSO et de '' menaces '' par des gratte-papiers, j'aurais crissé mon camp depuis belle lurette quitte à manger des écorces de bouleau et habiter dans une hutte en branches le temps de me revirer de bord!
Le respect et la dignité, ça n'a pas de prix...
Aujourd'hui, mis à part tout le millage et le clivage qui se fait encore sur le dos du personnel non vacciné (d'anges à vidanges), plusieurs chroniqueurs et journalistes ont quand même mentionné au passage les problèmes du système de santé; le vrai enjeu selon moi. Il faut se le dire qu'on finance une Porsche et qu'on roule en Lada. C'est l'éléphant dans la pièce!
Le respect et la dignité, ça n'a pas de prix...
Aujourd'hui, mis à part tout le millage et le clivage qui se fait encore sur le dos du personnel non vacciné (d'anges à vidanges), plusieurs chroniqueurs et journalistes ont quand même mentionné au passage les problèmes du système de santé; le vrai enjeu selon moi. Il faut se le dire qu'on finance une Porsche et qu'on roule en Lada. C'est l'éléphant dans la pièce!
Patrick Lagacé, la Presse a écrit: Pour le moment, il faut dire et redire que si nous avions un réseau de la santé qui ne gérait pas ses ressources humaines de façon inhumaine depuis des décennies, si le réseau de la santé ne traitait pas ses employés comme des numéros, si le réseau de la santé ne martyrisait pas depuis 25 ans ses infirmières à coup de temps supplémentaire obligatoire, nous n’en serions pas là.
Si le réseau de la santé ne gérait pas sans cesse à la petite semaine en surtaxant les employés réduits à des équipes qui ne suffisent pas à la tâche, nous aurions probablement pu nous passer des plus délirants de nos soignants, en cet automne 2021, nous aurions peut-être pu nous passer de ceux qui refusent encore de se faire vacciner.
Et ça, cette incapacité à faire fonctionner le réseau comme sur des roulettes, c’est la responsabilité de tous les premiers ministres depuis au moins 25 ans ; c’est la responsabilité de tous les ministres de la Santé depuis au moins 25 ans… Y compris celui qui a occupé le poste en 2002 et 2003, l’actuel premier ministre, François Legault.
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Si le reseau fonctionne "mal", c'est aussi la faute de tous les quebecois...
Combien vont à l'hopital ou au médecin pour rien?
On est 8 millions a mettre le systeme sous pression.
Il semble qu'il y ait environ 3,165,000 visites par an aux URGENCES au Qc.. et là on ne compte pas les visites a la clinique...
Y a-t-il vraiment autant d'urgences?
Sommes nous plus "malades" per capita que les humains d'autres pays?
Voici des stats de 2013 2014
https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/statistiques-donnees-sante-bien-etre/statistiques-de-sante-et-de-bien-etre-selon-le-sexe-volet-national/consultation-d-un-medecin/
Faits saillants
En 2013-2014, au Québec, 76,8 % de la population de 12 ans et plus a consulté un médecin au cours des 12 derniers mois.
Cette proportion augmente avec l’avancée en âge. Les personnes de 65 ans et plus présentent le plus grand pourcentage de consultation d’un médecin (91,5 %), tandis que le groupe d’âge de 12 à 19 ans affiche le taux le plus faible (60,7 %).
Presque tout le monde va voir un medecin 1 fois par an...
On a de la misere a organiser une "machine" bien huilée quand on est 20 ou 50 ou 1000... pensons a n'importe quelle cie... là on est 8M$ dans cette machine... pas etonnnant que ça grince.
Facile de remettre la faute sur les autres.
Combien vont à l'hopital ou au médecin pour rien?
On est 8 millions a mettre le systeme sous pression.
Il semble qu'il y ait environ 3,165,000 visites par an aux URGENCES au Qc.. et là on ne compte pas les visites a la clinique...
Y a-t-il vraiment autant d'urgences?
Sommes nous plus "malades" per capita que les humains d'autres pays?
Voici des stats de 2013 2014
https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/statistiques-donnees-sante-bien-etre/statistiques-de-sante-et-de-bien-etre-selon-le-sexe-volet-national/consultation-d-un-medecin/
Faits saillants
En 2013-2014, au Québec, 76,8 % de la population de 12 ans et plus a consulté un médecin au cours des 12 derniers mois.
Cette proportion augmente avec l’avancée en âge. Les personnes de 65 ans et plus présentent le plus grand pourcentage de consultation d’un médecin (91,5 %), tandis que le groupe d’âge de 12 à 19 ans affiche le taux le plus faible (60,7 %).
Presque tout le monde va voir un medecin 1 fois par an...
On a de la misere a organiser une "machine" bien huilée quand on est 20 ou 50 ou 1000... pensons a n'importe quelle cie... là on est 8M$ dans cette machine... pas etonnnant que ça grince.
Facile de remettre la faute sur les autres.
FCLR- Messages : 9665
Date d'inscription : 16/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
FCLR a écrit:
À la limite, le journal prétendait que certaines infirmieres ont fait 350k cette année... ben jferais 2-3 ans de même (si j'étais plus jeune et en forme) et j'épargnerais 85% de ma paye pour leur dire f... you apres!
Honnêtement, cette personne qui a réussit ça, a dû travailler 16h par jour, 365 jours pendant l'année. Une infirmière clinicienne au top échelon (donc 18 ans d'ancienneté), de soir, avec prime de soins intensifs, fait environ 107k/an. Pour aller chercher le 243k manquant, ça prend 9h de temps supplémentaire par jour minimum pendant l'année. Donc, à moins qu'elle ait obtenu les primes covid (environ 15k) ou des primes de régions, ça veut quand même dire faire en moyenne 100-112h/semaine . On s'entend que c'est hors de portée pour la majorité des gens !
Pour ma part, mon dernier TSO date d'il y a 7-8 ans? Il y a des départements qui se gèrent mieux que d'autres de ce côté dont le mien. Par contre, la rupture de service est bien réelle et ça, ça fait peur. Mais oui, le système est engorgé de personnes qui consultent pour ''rien'' ou pour des problèmes qui pourraient être réglés ailleurs qu'à l'urgence. Juste pendant les premières semaines de la pandémie, l'urgence chez nous était vide car les gens avaient peur. Mais beaucoup ont trop attendus avant de consulter et là on se retrouve avec des problèmes plus graves à soigner.
Dans mon monde de licornes, on donnerait plus de pouvoirs et d'autonomie aux infirmières... Afin de décongestionner les urgences et les hôpitaux. On commence déjà avec les infirmières praticiennes mais on est très en retard au Québec versus l'Ontario. Anyway, quand ça va arriver, je ne serais probablement plus en pratique .
Sorcière Frugale- Messages : 94
Date d'inscription : 24/01/2018
FCLR aime ce message
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Je les comprends, je reste encore dans le système pour quelques mois mais plus ça va, moins ça me tente.
Sorcière Frugale- Messages : 94
Date d'inscription : 24/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Je n'en doute pas.
Collectivement, on est tellement en train de se mettre dans la m*rde...
Collectivement, on est tellement en train de se mettre dans la m*rde...
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Dans l'article "...L’une d’entre elles s’est même tournée vers le travail du sexe après avoir été éducatrice en centre jeunesse..." ishh
En centre jeunesss c'est justement l'une des grandes problématiques des jeunes filles qui se retrouvent là... elle qui était censée les aider à s'en sortir s'y retrouve elle-même par choix... épeurant un ti peu ça.
En centre jeunesss c'est justement l'une des grandes problématiques des jeunes filles qui se retrouvent là... elle qui était censée les aider à s'en sortir s'y retrouve elle-même par choix... épeurant un ti peu ça.
FCLR- Messages : 9665
Date d'inscription : 16/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
J'imagine que ça doit aller mal avant d'aller mieux...
Ça va commencer à s'améliorer le jour où le gouvernement va décentraliser, abolir le TSO et faire rentrer plus de privé.
Re: Le travail forcé en terre de liberté
FCLR a écrit:Dans l'article "...L’une d’entre elles s’est même tournée vers le travail du sexe après avoir été éducatrice en centre jeunesse..." ishh
En centre jeunesss c'est justement l'une des grandes problématiques des jeunes filles qui se retrouvent là... elle qui était censée les aider à s'en sortir s'y retrouve elle-même par choix... épeurant un ti peu ça.
Il y a quand même une différence entre le faire quand tu es adulte versus quand tu as 16 ans. On a beau le taire dans notre société, la demande est forte dans ce domaine et le sera toujours et j'aime mieux une adulte qui sait gérer ça versus une vie détruite pendant ton adolescence.
Même si ça doit aller mal avant d'aller mieux, on est pas plus obligé d'en subir les conséquences. Par exemple, il n'y a absolument rien, rien pour les infirmières à temps partiel. La prime de 15k? Car je veux finir mes études universitaire pour être bachelière mais que je désire travailler en même temps, j'y ai pas droit... C'est d'un ridicule, je n'irais plus reporter mes études comme je l'ai fait pour remettre tout ça aux impôts.
Sorcière Frugale- Messages : 94
Date d'inscription : 24/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Humm pas sûr que tu as compris ce que je voulais dire.
Tant mieux pour elle si elle est à l'aise et fait le choix de s'engager là-dedans. Ce qui m'inquiète ce n'est pas qu'elle fasse ce choix.
Ce que je voulais dire c'est qu'elle était educatrice à la dpj... elle a été recrutée et a été en contact avec des enfants/jeunes filles vulnérables. Son rôle etait donc essentiellement d'aider des jeunes filles vulnérables à se sortir de la prostitution... car c'est la raison #1 pour lesquelles les jeunes filles se retrouvent en centre sous la loi de la protection de la jeunesse... et là elle quitte le rôle d'éducatrice à la DPJ et va faire de la prostitution.
Je trouve ça inquiétant... pas pour elle, mais pour le fait qu'elle était éducatrice avec ce type de clientèle. Je me questionnerais beaucoup sur quel genre de protection elle a offert à ces enfants/jeunes filles vulnérables.
Bref...
Tant mieux pour elle si elle est à l'aise et fait le choix de s'engager là-dedans. Ce qui m'inquiète ce n'est pas qu'elle fasse ce choix.
Ce que je voulais dire c'est qu'elle était educatrice à la dpj... elle a été recrutée et a été en contact avec des enfants/jeunes filles vulnérables. Son rôle etait donc essentiellement d'aider des jeunes filles vulnérables à se sortir de la prostitution... car c'est la raison #1 pour lesquelles les jeunes filles se retrouvent en centre sous la loi de la protection de la jeunesse... et là elle quitte le rôle d'éducatrice à la DPJ et va faire de la prostitution.
Je trouve ça inquiétant... pas pour elle, mais pour le fait qu'elle était éducatrice avec ce type de clientèle. Je me questionnerais beaucoup sur quel genre de protection elle a offert à ces enfants/jeunes filles vulnérables.
Bref...
FCLR- Messages : 9665
Date d'inscription : 16/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Je comprends ton point de vue, mais je suis en désaccord avec le fait que son changement de carrière peut être lié au fait qu’elle n’est pas capable d’assurer des mineurs sous sa charge. On ne sait pas ce qu’elle fait dans le dit milieu non plus ( c’est rendu très large) mais c’est spécial de le mentionner dans l’article, pour faire jaser comme on jase.
Sorcière Frugale- Messages : 94
Date d'inscription : 24/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Euh... oui on le sait... .
Textuellement "L’une d’entre elles s’est même tournée vers le travail du sexe après avoir été ÉDUCATRICE en centre jeunesse."
Je connais assez bien le role d'educateur a la dpj. Je suis criminologue et j'ai assumé ce rôle d'éducateur plusieurs années.
Tes journées... c'est entre 8 et 16h souvent deux chiffres qui sont séparé d'à peine 8h (moins ton transport et le temps de te preparer ça ne te donne pas bcp de sommeil) (car là aussi le TPO c'était fréquent à l'époque et ça doit surement l'être encore mais là j'assume) non stop avec la clientèle. Tu manges avec eux, ils prennent leurs douches sous ta supervision, se couchent dans leur chambre sous ton encadrement, tu vas dans leur classe avec eux, tu les amenes dehors fumer et faire du sport etc... bref tu passes plus de temps avec eux qu'avec tes amis et ta famille dans un local de 12 chambres avec salle de bain, salon, cuisine... ou dans une maison si tu es ressource externe... tu assumes le rôle de figure "paternelle/maternelle/tuteur" si on veut tout en te gardant une certaine distance professionnelle. Tu es leur EDUCATEUR.
Les jeunes, quand tu établis un lien, se confient à toi et tu deviens une personne importante pour eux et pour leur cheminement. C'est pas un rôle facile et ça demande de l'authenticité et de l'engagement... tu ne peux pas aller là avec légèreté puncher tes heures.
Possible qu'elle s'occupait d'enfants, de garçons et non pas de filles mais en general, pendant des annees et des annees tu changes d unites constamment et tu reponds aux besoins criants et alertes... car les employes tombent en burnout les uns apres les autres. Avant de te setter avec une permance dans une unité, tu fais des remplacements à très court terme ou à plus long terme.
La majorite des filles sont là en protection... bcp pour prostitution, et chez les gars, c'est bcp pour de la violence et autres activités criminelles pécuniaires incluant être pimp.
Moi j'ai quitté le milieu pour plusieurs raisons, la premiere etant ces horaires de fou et l'instabilité au travail.
Ton rôle c'est notamment de les aider à voir les bons côtés d'une vie rangée de salarié et de leur faire prendre conscience de leur potentiel au lieu de se lancer dans le "crime"/"vice" pour gagner leur subsistance.
Si t'as des tendances à trouver que la prostitution, la consommation de drogues, la fraude, le crime, le vol, le recel etc sont des bonnes façons de gagner ta vie, peut-être que c'est une bonne idée que tu ne sois pas 8h ou 16h par jour 40h à 80h semaine en cie de ces jeunes là pour créer des liens avec eux et les influencer à autres choses et les éduquer à d'autres possibilités. C'est long passer autant d'heures par jour en milieu de vie et si tu n'es pas authentique, ça va être difficile de créer des liens significatifs avec eux. Alors moi je suis d'avis que même sans en parler, ça va être assez impossible de cacher ton inclination à trouver ça acceptable de se prostituer.
La plupart des jeunes en garde fermée n'ont pas vraiment de parent significatif dans leur vie... ils ont bcp eu des parents abuseurs ou des parents incapables de s'occuper d'eux-même... tu dois devenir une sorte de modèle et de personne à qui s'identifier pour eux et si tu penses en-dedans de toi que de se prostituer est une bonne façon de gagner sa vie, je doute que tu arrives à cacher ça à la clientèle pendant des mois... ou des années. Si tu arrives, tant qu'à moi c'est d'autant plus inquiétant.
Il faut bcp parler avec les jeunes et déconstruire puis reconstruire leur vision d'eux-même et de la vie, bâtir des plans d'intervention, les amener à voir d'autres avenues que le crime, la violence, la drogue, la prostitution...
mais comme tu le dis, les journalistes aiment ça nous faire jaser et moi je suis jamais contre une bonne jasette.
Personnellement si j'étais chef d'unité et que je savais que l'une de mes éducs a quitté le milieu pour faire ça, j'aurais un bon talk avec ses collègues et tous les kids qui ont été sous sa supervision... ça s'est probablement su dans le milieu en plus chez les jeunes et ça doit scraper un plan d'intervention quand le/la jeune apprend que son éduc est devenue prostituée, surtout si elle était devenue une personne significative pour elle.
Les gens font bien ce qu'ils veulent et loin de moi l'idée de juger. Si la femme a choisi de devenir prostituée, s'assume et se sent bien avec ça, grand bien lui en fasse.... qu'il y ait une demande ne rend néanmoins pas pour moi la chose plus souhaitable ou ne la justifie pas... il y a une demande pour abuser sexuellement d'enfants et on ne voudrait pas d'une société qui l'accepte non? Il y a une demande pour l'achat d'armes à feu par des membres de gang ou pour le crystal meth...
Et si c'était ma fille, disons que ce ne serait pas le premier choix de carrière que je souhaiterais pour elle... et si ma femme et moi mourions dans un accident de voiture et que nos enfants ss retrouvaient à la dpj en protection, j'aimerais qu'ils tombent sur un éducateur qui valorise davantage d'autres métiers question influence...
Bon... moi j'ai quitté le rôle d'éducateur pour faire "pire". Je suis allé travailler comme AGENT D'ASSURANCE au départ ahah!!!! 🤮 au moins c'était du 9 a 5 du lundi au vendredi....
Textuellement "L’une d’entre elles s’est même tournée vers le travail du sexe après avoir été ÉDUCATRICE en centre jeunesse."
Je connais assez bien le role d'educateur a la dpj. Je suis criminologue et j'ai assumé ce rôle d'éducateur plusieurs années.
Tes journées... c'est entre 8 et 16h souvent deux chiffres qui sont séparé d'à peine 8h (moins ton transport et le temps de te preparer ça ne te donne pas bcp de sommeil) (car là aussi le TPO c'était fréquent à l'époque et ça doit surement l'être encore mais là j'assume) non stop avec la clientèle. Tu manges avec eux, ils prennent leurs douches sous ta supervision, se couchent dans leur chambre sous ton encadrement, tu vas dans leur classe avec eux, tu les amenes dehors fumer et faire du sport etc... bref tu passes plus de temps avec eux qu'avec tes amis et ta famille dans un local de 12 chambres avec salle de bain, salon, cuisine... ou dans une maison si tu es ressource externe... tu assumes le rôle de figure "paternelle/maternelle/tuteur" si on veut tout en te gardant une certaine distance professionnelle. Tu es leur EDUCATEUR.
Les jeunes, quand tu établis un lien, se confient à toi et tu deviens une personne importante pour eux et pour leur cheminement. C'est pas un rôle facile et ça demande de l'authenticité et de l'engagement... tu ne peux pas aller là avec légèreté puncher tes heures.
Possible qu'elle s'occupait d'enfants, de garçons et non pas de filles mais en general, pendant des annees et des annees tu changes d unites constamment et tu reponds aux besoins criants et alertes... car les employes tombent en burnout les uns apres les autres. Avant de te setter avec une permance dans une unité, tu fais des remplacements à très court terme ou à plus long terme.
La majorite des filles sont là en protection... bcp pour prostitution, et chez les gars, c'est bcp pour de la violence et autres activités criminelles pécuniaires incluant être pimp.
Moi j'ai quitté le milieu pour plusieurs raisons, la premiere etant ces horaires de fou et l'instabilité au travail.
Ton rôle c'est notamment de les aider à voir les bons côtés d'une vie rangée de salarié et de leur faire prendre conscience de leur potentiel au lieu de se lancer dans le "crime"/"vice" pour gagner leur subsistance.
Si t'as des tendances à trouver que la prostitution, la consommation de drogues, la fraude, le crime, le vol, le recel etc sont des bonnes façons de gagner ta vie, peut-être que c'est une bonne idée que tu ne sois pas 8h ou 16h par jour 40h à 80h semaine en cie de ces jeunes là pour créer des liens avec eux et les influencer à autres choses et les éduquer à d'autres possibilités. C'est long passer autant d'heures par jour en milieu de vie et si tu n'es pas authentique, ça va être difficile de créer des liens significatifs avec eux. Alors moi je suis d'avis que même sans en parler, ça va être assez impossible de cacher ton inclination à trouver ça acceptable de se prostituer.
La plupart des jeunes en garde fermée n'ont pas vraiment de parent significatif dans leur vie... ils ont bcp eu des parents abuseurs ou des parents incapables de s'occuper d'eux-même... tu dois devenir une sorte de modèle et de personne à qui s'identifier pour eux et si tu penses en-dedans de toi que de se prostituer est une bonne façon de gagner sa vie, je doute que tu arrives à cacher ça à la clientèle pendant des mois... ou des années. Si tu arrives, tant qu'à moi c'est d'autant plus inquiétant.
Il faut bcp parler avec les jeunes et déconstruire puis reconstruire leur vision d'eux-même et de la vie, bâtir des plans d'intervention, les amener à voir d'autres avenues que le crime, la violence, la drogue, la prostitution...
mais comme tu le dis, les journalistes aiment ça nous faire jaser et moi je suis jamais contre une bonne jasette.
Personnellement si j'étais chef d'unité et que je savais que l'une de mes éducs a quitté le milieu pour faire ça, j'aurais un bon talk avec ses collègues et tous les kids qui ont été sous sa supervision... ça s'est probablement su dans le milieu en plus chez les jeunes et ça doit scraper un plan d'intervention quand le/la jeune apprend que son éduc est devenue prostituée, surtout si elle était devenue une personne significative pour elle.
Les gens font bien ce qu'ils veulent et loin de moi l'idée de juger. Si la femme a choisi de devenir prostituée, s'assume et se sent bien avec ça, grand bien lui en fasse.... qu'il y ait une demande ne rend néanmoins pas pour moi la chose plus souhaitable ou ne la justifie pas... il y a une demande pour abuser sexuellement d'enfants et on ne voudrait pas d'une société qui l'accepte non? Il y a une demande pour l'achat d'armes à feu par des membres de gang ou pour le crystal meth...
Et si c'était ma fille, disons que ce ne serait pas le premier choix de carrière que je souhaiterais pour elle... et si ma femme et moi mourions dans un accident de voiture et que nos enfants ss retrouvaient à la dpj en protection, j'aimerais qu'ils tombent sur un éducateur qui valorise davantage d'autres métiers question influence...
Bon... moi j'ai quitté le rôle d'éducateur pour faire "pire". Je suis allé travailler comme AGENT D'ASSURANCE au départ ahah!!!! 🤮 au moins c'était du 9 a 5 du lundi au vendredi....
FCLR- Messages : 9665
Date d'inscription : 16/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
On bash encore et toujours sur les femmes (et les hommes) qui le font, ça fait jaser, mais on parle jamais des hommes qui en font l'énorme demande et qui sont trash à fond. J'dis pas qu'il y a des femmes pas correctes, mais il y a majoritairement un problème au niveau des hommes hétéros.
Pis ce genre d'individu est pas mal plus courant qu'on le pense. J'ai juste à penser à mes expériences dans le dating quand je cherchais une relation sérieuse : le gars qui a l'air vraiment potable, bien mis, bonne carrière et études mais qui a de la misogynie cachée à fond, teinté de red flags qui se dévoile évidemment après 2-3 dates . Je vous invite à voir ungarsdynamique sur instagram, il y a beaucoup trop de publications là-dessus qui démontre la réalité malheureusement.
Pis ce genre d'individu est pas mal plus courant qu'on le pense. J'ai juste à penser à mes expériences dans le dating quand je cherchais une relation sérieuse : le gars qui a l'air vraiment potable, bien mis, bonne carrière et études mais qui a de la misogynie cachée à fond, teinté de red flags qui se dévoile évidemment après 2-3 dates . Je vous invite à voir ungarsdynamique sur instagram, il y a beaucoup trop de publications là-dessus qui démontre la réalité malheureusement.
Sorcière Frugale- Messages : 94
Date d'inscription : 24/01/2018
Re: Le travail forcé en terre de liberté
Tu as raison. 100%
FCLR- Messages : 9665
Date d'inscription : 16/01/2018
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